A défaut de petit commentaire qui se tient habituellement dans les vestiaires d'après match mais qui, compte tenue de la pression (celle qui nous attendait au bar), n'a pas pu se tenir voici mon compte rendu !
Je ne parlerai pas des 4 premiers matchs où nous avons fait face à de valeureux adversaires qui, pour certains, étaient prenables d'autre moins. L'important étant le fond et l'application mis dans le jeu et pas tellement le résultat, mais pour le coup (désolé), il n'y avait n'y trop l'un, ni trop l'autre.
Par contre, pour le dernier match, devant la sanction du résultat, une défaite étant synonyme de dernière place, quel sursaut, quel réveil, quel orgueil!
Après, plus 4*9 minutes de match, soit une mi-temps d'un match réglementaire, malgré les courbatures, les coups dans les côtés qui commencent à piquer, les jambes qui flageollent, nos guerriers du pack de devant sonnèrent la charge. Il n'était plus question de charges timides et mollassonnes qui venaient s'écraser sur la défense adverse, mais d'un véritable rouleau compresseur, aplatissant l'adversaire endolori.
Avec la vigueur des avants retrouvée, tel pépé après une pilule de viagra, les 3/4, le 9 y compris (non, je ne citerai aucun nom), émoustillés, abandonnèrent également les passes arrêtées dans les pieds ou au-dessus de la tête, pour enchaîner les offrandes à son prochain dans un mouvement général digne de Beethoven.
Cette belle litanie se vit récompenser par 2 beaux essais d'école, un des avant tout en pénétration venant déflorer l'en but pour la 1ere fois de la journée d'une charge virile, et un des 3/4, qui vit l'ailier, tel Moïse mais sans la mer Rouge, aplatir en terre promise.
Je ne parlerai pas de la dernière mi-temps sur laquelle nous avons été comme à chaque fois irréprochable, ni des absents qui ont toujours torts dont on ne doute pas des bonnes raisons (vous avez quand raté le Maire!!! Il y en a qui en rêvent encore, et les draps s'en souviennent) ...
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