13/11/12. Tritons vs St Max

Suite à un échauffement intensif, dirigé et coordonné de main de maitre par Lionel, nous avons pu démarrer le match dans de bonnes conditions : température fraiche mais sans plus, taux d'humidité un peu élevé et pelouse synthétique parfaite.

 Comme à notre habitude et pour ne pas contrarier nos adversaires, nous avons encaissé rapidement un premier essai (1-0) sans opposer trop de résistance.

 Suite à l'engagement ordonné par l'arbitre de comptoir Lionel (le même, qui nous a préparé avant le match), une réaction de l'équipe était attendue, mais hélas rien ou pas grand-chose ne se passa.

 Enfin entre les 2 nouveaux essais marqués plutôt facilement par nos nouveaux amis les locaux de Saint Maximin (3-0), quelques actions ont commencé à se dessiner. Sur l'une d'elle, Stéphane en position de deuxième centre a ressenti une douleur à la cheville et a laissé sa place à Fred Socco, qui est allé se placer sur l'aile gauche, où se trouvait déjà Fred Seban. La tactique du double ailier gauche, inventée par les Fred, qui reculaient et avançaient de manière synchronisée, n'a pas payé, mais à ma grande surprise, elle ne nous a pas couté de nouveaux essais, non plus.

 Suite à un coaching du aux premières fatigues, QQ entra en jeu à l'arrière avec son maillot blanc d'échauffement (faisant penser au passeur des matchs de volley) et un nouveau numéro 10 fit son apparition. Je ne sais pas dire si ces changements ont influencé le cours du jeu, mais à partir de là l'équipe commença à enchainer plusieurs temps de jeu. Une action menée par nos vaillants avants, qui n'étaient d'ailleurs que 8 pour ce match, le célèbre Richard (alias Simon) marqua un magnifique essai (3-1). L'histoire ne dit pas si Richard a reçu le coup de coude sous l'œil de son compère 2eme ligne Didier (notre coach gainage) avant ou après son envolée.

 Après ce premier essai, le moral était de retour, et suite à une nouvelle action dans les 22 adverses, un petit côté joué par le célèbre Squale, le nouveau numéro 10 (Mozartinho) marqua facilement grâce à une feinte de passe (3-2).

 Enfin, les sourires commençaient à changer de camp. L'arbitre, peut être dépassé par le rythme du match, commençait à confondre les couleurs des équipes dans ses annonces, ce qui contribua à l'énervement de l'équipe locale.

 Lancé dans mon récit, j'allais oublier un fait de jeu passé inaperçu par la majorité de l'équipe, mais pas par le grand jury, qui vit Fred Seban se faire un claquage à une cuisse. Cette mésaventure lui a valu de remporter le trophée de la prostate d'or devant Stéphane et son début d'entorse imaginaire.

 Mais, revenons au terrain, où l'ancien numéro 10 (Mathieu) repositionné en 2eme centre commençait à combiner avec son nouvel arrière Stéphane et à se mettre en valeur grâce à sa condition physique, qui hélas ne lui permit pas de marquer sur 2 actions, qui s’achevèrent devant la ligne d’essai. D’ailleurs l’une d’elle conclut par un en-avant sur la ligne, permit à Mathieu d’acquérir le Pas Sans Bois devant Squale et son manque d’accélération au poste d’ailier sur l’action finale du match.

 Dans la continuité des actions stériles et suite à un regroupement proche de la ligne adverse, notre magnifique lanceur en touche Jérôme (Tic ou Tac, je ne sais plus, mais apparemment le dernier Super Mario de l’équipe) plongea dans l’en-but surprenant tout le monde, même l’arbitre, qui prit tout son temps pour valider l’essai (3-3).

 Autre fait de jeu passé inaperçu, un de nos avants, Jean-Marc, semble t–il, en manque d’oxygène dû à l’absence de remplaçant devant, prit la tête de Didier ou plutôt son casque pour le ballon et fit un démarrage avec (avec quoi ? ben avec la tête de Didier).

 Mais revenons une nouvelle fois au jeu, où sur une mêlée dans les 22 mètres adverses, une croisée entre le nouveau 10 et le 12 amena un magnifique essai de Coco (Claude), qui nous permit de prendre définitivement l’avantage (3-4) ou du moins jusqu’à la fin de la 2ème mi-temps, où nous aurions dû nous arrêter de l’avis de notre grand sage Jean-Lô et du mien aussi.

 La dernière mi-temps permit simplement de me faire un nouvel ami, qui pensait que le rugby était un sport sans contact et de terminer comme nous avions commencé, c'est-à-dire en laissant marquer nos adversaires (4-4). Sur l’action, Bruno a appris, qu’à un certain âge, parfois, on peut croire que l’on fait quelque chose à fond alors que l’on est, en réalité, spectateur : le cerveau n’arrive plus à commander le corps. Mais, je tiens à le rassurer cela m’arrive aussi.

 Que dire après ça, à part que comme écrit précédemment, Squale aurait pu avec 20 ans de moins marquer l’essai de la victoire en attrapant une passe millimétrée de Coco au niveau des genoux.

 Enfin après une douche bien méritée, nous avons pu nous désaltérer avec des bières Kronenbourg et déguster pour les plus courageux un délicieux repas (pates façon daubinette sans peau d’orange, camembert et tarte aux pommes) dans les vestiaires des adversaires.

 Je terminerais par un remerciement aux 2 supporters pour leur soutien (Jeff et son collègue acteur, qui travaille le rôle de Napoléon suite à son dernier entrainement et surtout ses douleurs à la clavicule).

 Et pour conclure, je ne sais pas si une équipe est nait, mais il y a quelque chose qu’il faut continuer à construire ensemble.

P.S : selon certaines rumeurs, Mozartinho aurait signé dans un autre club à partir de janvier 2013, à suivre …

LK